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De plus en plus de salariés souffrent de troubles psychiques liés au travail. La souffrance psychique concerne tout le monde et elle peut prendre de multiples formes. Nous vivons tous des moments de stress, d’angoisse, d’anxiété, de panique ou de désespoir. La plupart du temps, ces sentiments ne durent pas et s’estompent avec le temps. Mais parfois, ils peuvent s’installer et devenir des problèmes plus sérieux, voire chroniques.

Souffrance psychique : définition et explications

Même si elle n’est pas physique, la souffrance psychique, aussi appelée souffrance morale et mentale, est réelle et nécessite d’être prise au sérieux. En avoir honte, vouloir l’oublier ou faire comme si elle n’existait pas n’est pas une solution, car elle réapparaîtra d’une manière ou d’une autre.

Cette souffrance est liée aux émotions. Elle peut s’appeler dépression, angoisse, anxiété, sentiment de solitude, tristesse, mélancolie… Elle est quelquefois tellement envahissante qu’elle empêche de vivre, de travailler et peut avoir de lourdes conséquences pour la personne qui en souffre ainsi que pour son entourage.

Les conséquences de votre mal-être s’expriment à travers votre corps et votre psychique. Ils vous lancent des alertes. La souffrance psychique peut se manifester de plusieurs manières : fatigue, burn-out, stress, lassitude, agressivité, comportement violent, absence de désir de toutes sortes, insomnie, phobie, addiction… Si elle n’est pas traitée, elle peut aussi se transformer en symptômes et troubles psychosomatiques(maladies imaginaires) voire en maladies réelles.

La souffrance psychique au travail

La souffrance au travail est un vaste sujet. Le monde du travail n’est pas sans risque et il n’est pas toujours de tout repos. Bien que cette souffrance ne soit pas une fatalité pour certains, il y a fatalement des salariés plus exposés que d’autres. Ces derniers requiert de l’attention, et il ne faut surtout pas les laisser de côté.

La souffrance au travail est définie comme une souffrance mentale engendrée par l’environnement de travail ou le travail même. Elle est plus souvent causée par une forte pression liée à une sursollicitation, une non-reconnaissance du travail, un déséquilibre entre la vie personnelle et professionnelle, un écart entre le salaire reçu et le travail fourni ou encore une perte de sens des missions.

Souffrance psychique

 Les cas de souffrance au travail les plus fréquents sont généralement :

  • Le stress chronique qui concerne principalement les employés travaillant avec plusieurs contraintes environnementales
  • L’épuisement professionnel causé par une longue exposition à des situations exigeantes sur le plan émotionnel
  • Le harcèlement moral.

Quels sont les signes d’une situation de souffrance au travail 

En tant qu’employeur, il est important d’être attentif et de repérer les maux qui rongent vos collaborateurs afin de prévenir les mauvaises issues. Voici les signes qui doivent vous alerter :

  • Les conditions de travail de vos salariés se dégradent.
  • L’angoisse, l’anxiété, et le stress sont omniprésents au sein des équipes.
  • Les objectifs fixés ne sont plus atteints alors qu’il s’agit d’un salarié exemplaire.
  • La fatigue, l’irritation, l’hypersensibilité atteignent votre collaborateur.
  • Le sentiment d’être non soutenu l’envahit de plus en plus.
  • Les problèmes de concentration et les pertes de mémoire surviennent.
  • Les résistances aux changement.
  • Les oppositions de frustration.

Les signes sont multiples. Afin de surmonter la souffrance au travail, le salarié doit apprendre à relativiser, à prendre du recul avec ce qu’il  vit au travail  et à fuir les environnements et les personnes toxiques.

Pour l’employeur, l’essentiel dans un premier temps, est d’être à l’écoute du salarié en lui accordant un temps d’échange formel. Aussi, il est tout à fait possible d’orienter le salariés concerné vers les professionnels de l’écoute, tels que  :  psychologue, conseiller ou assistant social du travail, coach, médecin du travail.

 

Souffrance psychique

Pourquoi opter pour l’accompagnement des salariés face à la souffrance au travail ?

En cas de constat, de souffrance au travail, le médecin du travail est l’interlocuteur de référence, son aide sera précieuse. En effet, il va pouvoir échanger avec l’employeur sur les préconisations à mettre en place après s’être entretenu avec le salarié. Ces préconisations permettront à l’employeur d’adapter les ressources techniques et humaines pour aider le salarié en souffrance, mais aussi les autres membres de l’équipe de ce dernier.

Par ailleurs, depuis le 31 mars 2022,  la Qualité de Vie au Travail a un nouvel acronyme venant ainsi renforcer la nécessité d’améliorer toutes les dimensions du travail. Il s’agit de la QVCT.

La QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) permet de mettre en évidence les conditions de travail et les leviers organisationnels afin d’améliorer la situation socioprofessionnelle de l’ensemble du personnel, tant d’un point de vue collectif qu’individuel.

Dorénavant, chaque employeur peut contribuer davantage à une meilleure qualité de vie au travail (QVT).

Comment ? En mettant en place des actions de prévention prioritaires qui viseront à améliorer les conditions de travail de ses salariés. Cela passera inévitablement par une volonté politique et un engagement de la direction de l’entreprise.

Les bons remèdes pour la souffrance au travail

La QVT dont tout le monde parle n’est donc pas une gourmandise réservée à une élite. Elle est l’avenir pour les entreprises et les salariés, car le monde du travail ne doit plus être synonyme de souffrance. Le travail n’a pas pour objectif de rendre malade. Les dirigeants des organisations de travail doivent comprendre qu’il est urgent de l’associer à l’épanouissement professionnel, à la réalisation de soi et à la satisfaction de participer à une œuvre utile et collective.

Enfin, l’intervention d’un consultant, coach en QVCT ou psychologue du travail sera d’une grande aide également pour le salarié en souffrance, mais aussi pour l’ensemble du personnel si nécessaire. Cette mise à disposition des professionnels externes et neutres est un réel bénéfice pour le salarié et pour l’employeur. Ces derniers ont des missions différentes certes. Cependant, ils ont un intérêt commun, qui est d’aider le salarié à prendre du recul vis-à-vis de sa situation et à trouver des solutions pour pallier son mal-être. Ces accompagnements peuvent se faire tant en individuel qu’en collectif (réunions de groupe de parole ou de groupes d’analyse de pratique métier).

Pour conclure, si tous les acteurs du monde du travail envisageaient avec une volonté féroce de conduire un changement profond des comportements nocifs et des conditions de travail anxiogènes voire délétères, travailler deviendrait un plaisir et procurerait de réels bienfaits. Les entreprises à leur tour auraient une meilleure santé économique avec un personnel beaucoup plus stable et en bonne santé.

Nadine MARCELIN, Pilote des Changements Positifs

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